Mes Reveries Poètiques

Mes Reveries Poètiques

Etrange lettre

Victoria, le

Angelina,

Lorsque ton doux regard va parcourir ces quelques phrases bâclées par la trahison de mon cœur, je serai sans doute à des années lumières de ton amour.

Peut être ne me pardonneras-tu jamais. Tu croiras que je t'ai trompé, menti, trahi.

Je ne veux pas que tu penses cela. Dans ma bêtise, j'ai essayé d'être le plus honnête possible envers ton amour, pour toi.

Aujourd'hui les choses ont changées. Il existe autour de moi des forces extrêmes qu'aucune protection policière, qu'aucune loi républicaine ne peut contrer. Ne crois jamais que j'ai abusé de ton cœur: mon attachement envers toi était loyale et sincère. Je ne peux pas t'oublier et dans ce train qui me mène sans escale vers mon destin, je penserai encore à toi et je ne cesserai de t'aimer. Je t'aimerai sans doute différemment, d'une façon que tu ne connais peut être pas. J'ai preté serment à cette dogme, celui-la même qui aujourd'hui me demande des comptes.

Mais si tu espère encore en moi, tu gâcheras de façon certaine ta vie. J'ai dédié mon existence à une cause que tu ne peux pas imaginer. Ainsi il faut que tu saches que dès à présent le pourquoi de mon départ subit qui te paraît d'une certaine façon absurde et incompréhensif. Tu as le droit de savoir même si tu me prends pour un lâche. Bien sur j'aurai pu te le dire plus tôt mais la passion que j'éprouvais pour toi me l'interdisait et les règles strictes ques ces forces de l'ombres exerçaient sur moi m'en empechaient. Je ne voulais pas te causer du tors. Je voulais tout simplement te proteger. Tu était si heureuse dans mes bras. Je ne devais pas te faire souffrire. Je n'en n'avais pas le droit. Mais aujourd'hui mon âme saigne et pleure des larmes de sang pour te dire ume vérité. Car vois-tu lorsque le cœur d'un enfant pleure et que dans son regard triste il ne cesse de réclamer son père, tu comprendras que mon cœur n'avait pas de choix à faire. Cet appel raisonnait en moi depuis bien de longues et tristes années. Je l'ai toujours ignoré car j'avais peur d'être confronté à la réalité. Aujourd'hui je sais que mon cœur n'a jamais cessé de battre pour cet enfant. Certainement les reproches de sa mère y sont pour beaucoup. Mais notre organisation a ses propres règles. Mlheur à celui qui ne les suit pas.

Je n'ai cessé durant ce temps de fuir mes responsabilités mais aujourd'hui je dois combler le vide qui me sépare de cet enfant et de sa mère. Bien sur il me fallait choisir. La décision de mon âme, encore toute bouleverser à l'idée de te laisser, fut terrible. Mais il ne peut pas y avoir de recours. Il vaux mieux que je parte pour reparer le mal que j'ai commi bien malgré moi qu'au lieu de rester dans une situation paradoxale qui nous détruirait tout les deux. Et causerait beaucoup plus de tort à cet enfant. Ainsi j'ai décidé. Pardonne moi, je t'en supplie. La haine que ton cœur aura envers moi sera justifié et je ne mérite pas ta clémence mais l'appel du sang devient avec l'éloignement dans le temps et l'espace irrésistible. Ainsi permets moi et je prends le ciel à témoin, de te dire que je penserai toujours à toi. Permets moi aussi de t'embrasser pour la dernière fois.

Adieu.



21/11/2009
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