Mes Reveries Poètiques

Mes Reveries Poètiques

Le Planeur du Sphinx

Son refus m'avait mortifié !

Je n'en revenais toujours pas !

Elle m'avait si bien maitrisé

Que je ne pouvais pas bouger...

Ni idée, ni mon petit doigt...

(L'avenir seule me le dira...).

 

Au bal, je l'avais rencontré,

Mon style était vraiment grossier

Quant, cette fois, je l'ai abordé.

J'étais alors polyvalent

Car avec mon banal talent

J'allais l'embrasser au ponant...

 

Et quant je l'ai bien embrassé,

Je suis rentré comme un profane,

Dans ce monde à elle, qu'elle aimait.

Oui ! Je fis à la Pâque fleurie

Un tour avec ma belle amie

Qui regardait brouter les ânes.

 

"Ce n'est pas en globalisant

Qu'on aura de bien beaux enfants...

Car viendront-ils avec le temps ?"

 

Je ne l'ai plus jamais revu !

Mon grand amour était inclus

Dans nom beau carcan d'illussion

Que je vivais dans une union

Avec Jean, Philippe, mes enfants

Qui me soutiennent de temps en temps.

 

Quand je l'ai vue ma plaie s'ouvrit,

Quand je l'ai su mon coeur périt:

Elle était là...belle devant moi...

Je devins à ce moment là Roi,

Le Roi le plus riche de la Terre

Qui mit de côté sa misère.

 

Nous nous sommes tellement embrassés

Que les heures ont vite défilé.

J'étais vraiment le plus heureux

De tous ceux qui sont amoureux.

Enfin j'ai trouvé mon amie...

Adieux la planétologie !

 

"C'est bien sur en globalisant

Que nous avons eu des enfants

Qui nous soutiennent tout le temps".

 

Valentia, le 02 X 1983

 

 



12/08/2010
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