Châpitre 1 : Pensées Routières
Sur la route qui nous menait,
Vers ce beau pays qui était
Pour moi un pays étranger,
Mes parents et mes soeurs chantaient
Mais moi, dans mon coin, je pleurais...
Je pleurais des larmes d'adieu:
Mes jours ressemblaient à un feu
Qui naissaient un soir de Noêl
Avant l'arrivée du Monsieur
Que nous appelons l'Eternel.
Je l'ai même dis à ma Mère:
-"J'ai de la peine...comment me taire ?
Comment je pourrais retourner
Avant ce départ, en arrière,
Sur la route qui nous menait...
Adieu.
Corroiois, le 24 janvier 1984
20/08/2009
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